mardi 12 avril 2011

Les dysfonctions de l’ATM

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l’ATM
L’appareil manducateur comporte : ATM, muscles, parodonte, dents, maxillaires.
Les désordre de l’appareil manducateur tant musculaires qu’articulaires sont responsables de l’altération de ces capacités fonctionnelle, les symptômes les plus associes sont en général :
- La douleur.
- Sensibilité à la palpation.
- Limitation ou déviation des mouvements mandibulaire (ouverture buccale).
- Bruits articulaires.
Ces symptômes caractérisent la dysfonction cranio – mandibulaire (DCM) ou également appelé SADAM (Syndrome Algo – Dysfonctionnel de l’Appareil Manducateur).
II- la dysfonction cranio – mandibulaire (DCM) :
1- Définition :
LANDOUSY : «  C’est une atteinte mécanique des ATM d’étiologies multi factorielles pouvant se manifester au niveau des ATM ou à distance de celle-ci. »
2- Etiologies :
- Troubles fonctionnels occlusal : occlusion dentaire perturbée.
- Pertes des dents.
- Présence de dysmorphose maxillo – mandibulaire.
- DVO sur ou sous élevée.
- Interposition linguale.
- Bruxismes avec toutes les para fonctions.
- Le stresse (concept psychophysiologique).
- Concept mixte ou neuromusculaire : stresse + une pathologie.
- Traumatisme réel.
3- Les signes cliniques de la DCM :
1- La douleur :
C’est la cause la plus fréquente de la consultation dans le cadre de la pathologie de l’ATM due à une inflammation capsulaire ou synoviale.
Les douleurs musculaires associes : présence de spasmes due à l’hyperfonction musculaire. Le muscle qui parait responsable est le ptérygoïdien latéral.
Les douleurs propres de l’ATM
2- Les bruits articulaires :
Claquements ou craquements : surviennent en général lors de l’ouverture ou fermeture buccal suit à une dysfonction disko – condylienne.
Grincements ou crissements : dues à des frottements des extrémités osseuses dénudées de leur articulation.
3- Troubles de la mobilité mandibulaire (limitation de l’ouverture buccale) :
C’est un motif aussi fréquent de consultation survient après :
Une luxation ou sub luxation du disk (si le chemin est rectiligne).
Une limitation de l’ouverture déviée signe un dysfonctionnement musculaire ou une inflammation articulation associée.
Un blocage de l’ouverture buccale.
4- Le ressaut mandibulaire :
C’est un phénomène perçus par le patient qui survient aussi à l’ouverture ou le fermeture de la bouche (mâchoire qui se décroche).
5-L’atteinte synoviale :
Avec une inflammation (synovite) ou atteinte capsulaire ligamentaire (capsulite).
6-L’atteinte osseuse :
Qui peut se traduire par arthrose (perforation de l’appareil diskale de l’ATM).
4- Exploration radiographique :
1-L’imagerie conventionnelle :
La panoramique dentaire.
Incidence de SCHULLER bouche ouverte / bouche fermée.
2-Arthrographie :
La cinématique mandibulaire (en cas de perforation discale).
3-IRM : (imagerie à résonance magnétique).
Donne de belles images sur la situation ou l’état et la forme du disk et les éléments musculaires, dentaires et articulaires.
4-La scintigraphie : en cas de problèmes tumorale.
5- Le diagnostic différentiel : se fait avec
Pulpites des dents postérieures (douleurs).
Névralgies (arthrose cervicale, sinusites, ORL…)
Névralgies du nerf facial.
ΙΙΙ- Dysfonction neuromusculaire :
Se caractérise par l’hyper activité musculaire.
IV- Dysfonction de l’organe dentaire : (avec le traumas occlusal).
1- Définition :
C’est une lésion dégénérative qui se produit lorsque les forces occlusal dépassent la capacité occlusale des tissus parodontaux de soutien.
Il y a traumas primaires lorsque l’importance et la durée des forces occlusal augmentent exésivement par rapport aux tissus parodontaux normaux.
Traumas secondaires lorsque les forces normales de l’occlusion deviennent éxissive en raison de la perte importante de soutien parodontal.
2- Etiologies :
Contacts occlusaux répétitifs.
Interférence occlusal
Migration et version des dents.
3- Symptômes :
Facettes d’usure.
Fêlures et micro factures de l’email.
Mobilité dentaire.
Sensibilité dentaire à la pression.
4- Examen radiologique :
Élargissement de l’espace desmodontal.
Epaississement de la lamina dura.
Destruction osseuse horizontale avec résorption radiculaire.

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