Reflux gastro – oesophagien (RGO)
Le tube digestif commence au niveau de la cavité buccal et se termine au niveau de l’anus.
La cavité buccale amélase la déglutition qui se fait en deux temps, un temps
Salivaire
Oropharyngé et un deuxième temps oesophagien.
I-L’œsophage :
1- La dysphagie : gène à la déglutition (sujet obèse, fumeur, profession exposée)
Le cardia
SIO : sphincter inférieur de l’œsophage (empêche le reflux).
RGO : reflux gastro – oesophagien, il n’est pas liée à une atteinte du cardia mais à une insuffisance au niveau de SIO.
Précautions pour éviter le RGO :
- Manger tôt / marcher avant de dormir.
- Eviter le chocolat (diminue la pression).
- Alimentation solide.
- Vêtements larges.
L’oesophagite peptique : c’est l’inflammation de la partie inférieure de l’œsophage due au passage des produits acides gastriques, favoriser par la prise de boissons gazeuse, chocolat, alimentation liquide.
Pyrosis
Motif de la consultation : dysphagie basse continue permanente progressive (alimentation solide surtout).
Examens complémentaires :
- La fibroscopie oesogastrique, permet de classer l’oesophagite. En fait l’endoscopie est indiquée le départ de régurgitation avant la sténose.
- Manométrie oesophagien : mis en évidence de la tension oesophagienne.
En cas de chirurgie ; bilan pré opératoire.
Traitement : en cas de dysphagie
RGO : GAVISCON®
Traitement médical :
Anti H2 (anti histaminique).
Inhibiteur de la pompe à proton ou anti sécrétoire.
Et un pansement : GAVISCON®
Et selon le degré de la sténose, on peut être opté à dilater en cas d’échec on fait une chirurgie de remplacement.
Remarque :
Il faut différencier l’oesophagite peptique de l’oesophagite caustique
Le diagnostic différentiel se fait grâce à l’interrogatoire.
La fibroscopie sera différée 48h
Diagnostic différentiel :
L’asthme nocturne avec un syndrome postural nocturne.
Syndrome posturale et angine de poitrine (crise nocturne)
Examens complémentaires :
PH métrée, manométrie pour mettre en évidence la remonté de contenu acide dans l’œsophage.
Etiologie (oesophagite peptique) :
- Avant traitement le RGO puis les autres causes.
- Cancer de la thyroïde (DPP haute).
- RM avec grosse oeillette gauche (DPP moyenne).
- Anyvrismes de l’aorte thoracique.
- Et surtout le cancer de l’œsophage (moyen).
Plus bas le RGO puis le cancer oeso – cardiale puis la grosse hépatomégalie.
2- La dysphagie intermittente capricieuse : (+ douleur thoracique)
- le stresse.
- trouble moteur de l’œsophage.
3- La dysphagie paradoxale :
Au cours de méga œsophage soit congénitale soit acquis soit au cours de sclérodermie (épaississement de l’œsophage, peau, poumon).
II- L’estomac :
Les gastrites, l’ulcère, le cancer, les lymphomes et HP (élécobacter piloris) qui un germe ébiquitaire retrouvé dans 97% de l’estomac de population mondiale, ce germe peut être responsable de gastrite aigue ou chronique puis l’ulcère gastrique ou de duodénum puis de lymphome des muqueuse ou MALT (métastases précoces) et de cancer.
NB : HP quand il devient symptomatique on parle de traitement éradicateur.
1- Gastrite :
Douleurs à type brûlures aggravées par les épices et les aliments trop sucrés.
Souvent associé à des régurgitations.
Examen physique :
Sensibilité api gastrique.
Examens complémentaires :
- fibroscopie
- biopsie (mettre en évidence l’HP et entreprendre un traitement éradicateur (anti H2 et ATB). Le type histologique de la biopsie va permettre de définir la gastrite : gastrite commune, hyperplasique ou atrophique (état précancéreux).
2- L’ulcère :
C’est une perte de substance qui peut être gastrique ou de bulbe duodénal.
La biopsie a un double intérêt :
- présence de cellules cancéreuses.
- Présence de HP.
L’ulcère gastrique est une lésion précancéreuse qui nécessite la fibroscopie répétés tout les ans afin d’éliminer. L’ulcère de bulbe ne se cancérise jamais.
Signes cliniques :
Crompe post prandiale (après les repas) soulager par l’ingestion d’aliment alcalin et par l’ingestion d’antiacide ou de pansement gastrique.
Vomissements provoqués.
3- Le cancer :
Soit les brûlures, soit les crampes soit de la douleur atypique accompagné d’une altération de l’état générale.
Parfois une ADP sus claviculaire gauche appelé ganglion de TROISIER (cancer soit génital soit digestif chez la femme, digestif chez l’homme).
NB :
Quelque soit le type de la douleur faire une fibroscopie + une biopsie.
La fibroscopie : peut montrer dans le cas de gastrite
1- muqueuse plate dans le cas d’ulcère gastrique (l’aspect le plus rencontré)
2- polypes souvent familiaux dans le cas de polypose familial gastrique ou colique, quand le polype intéresse le colon il s’agit d’une maladie autosomale dominante ou maladie de GARDMER.
3- gastrite atrophique de BIERMER ou fendique (par manque de la vit B12 et les facteurs 25710 K dépendant).
4- gastrite hypertrophique.
NB : dyspepsie mauvaise ingestion.
III- Bulbe duodénal :
En cas d’ulcère bulbaire la biopsie bulbaire n’est pas obligatoire mais on peut faire un tes expiratoire (HP)
L’ulcère bulbaire ne cancérise jamais.
Traitement :
Association amoxiciline + flagyl pendant au mois six semaines.
Complications de l’ulcère gastro – duodénal :
1- L’ulcère gastrique :
La perforation :
Ouverture de l’estomac et passage brusque d’acide dans le péritoine responsable d’un tableau de péritonite aigue, c’est un malade ulcéreux connu et parfois méconnu qui présente le plus souvent suit à une prise d’anti inflammatoire (stéroïdiens ou non), une douleur déchirante en coup de poignard accompagnée d’une respiration superficielle avec défense abdominale et à la longue contracture abdominale suit à l’inflammation : ventre en boit.
Examens complémentaire : c’est une urgence médicale.
ASP en position debout donne un croissant gazeux pneumo – péritonéal.
La fibroscopie est contre indiquée.
L’hémogramme montre hyperleucocytose, polynucléose neutrophilie.
L’hémorragie :
Souvent révélatrice, soit secondaire à des lésions de gastrite hémorragique (aspirine), soit complication d’un ulcère gastrique connu ou méconnu.
Cancer gastrique :
L’ulcère gastrique est considéré comme étant une lésion précancéreuse.
2- Ulcère duodénal :
C’est une maladie chronique.
Evolution :
Poussées Inflammation fibrose sténose sclérose.
Complications :
La complication la plus fréquente est la sténose du PYLOR : le plus souvent le malade est un ulcéreux connu.
Aux fibroscopies ; auparavant l’ulcération et une déformation de bulbe
Il présente des vomissements incoercibles fréquents, importants et rebelles au traitement médical.
Examens complémentaires :
La fibroscopie qui montre une sténose infranchissable.
On peut procéder à une opacification de l’estomac par de la baryte : image de baryte bloquée au niveau de l’estomac
La perforation bulbaire :
A l’origine d’un tableau de péritonite aigue.
La péritonite, la sténose nécessitent un traitement chirurgical autant possible en urgence.
L’hémorragie :
Les hémorragies gastro – duodénales :
Elles sont souvent le fait d’un traitement médical (AIF), au cours du quelle la protection gastrique ou duodénale est négligée.
Les différents tableaux :
1- Hématémèse :
C’est l’émission par la bouche au cours de l’effort de vomissement du sang rouge ou noirâtre provenant soit d’une lésion gastrique, bulbaire ou duodénale sans oublier l’œsophage (hémorragie rouge).
Les variétés de l’hématémèse :
- Hématémèse de petite importance.
- Hématémèse de moyen importance avec retentissement hémorragique.
- Hématémèse de grande importance responsable d’un tableau de choc hypo volumique.
Diagnostic différentiel :
Epistaxis postérieurement dégluti : nasopharyngé.
Gingivorragie abondante surtout au cours de la thrombopénie et accident aux anti vit K (coagulopathies).
Hémosialhémèse.
Hémoptysie.
2- Rectorragie :
Émission du sang rouge par l’anus qui habituellement signe une lésion soit colique soit rectale.
Cette rectorragie quand elle s’associé à une hématémèse témoigne un saignement important.
3- Malaena :
Qui est l’émission par l’anus du sang noir, visqueux, d’odeur fétide. Ce malaena est liée au fait que le sang est séjourné pendant une certaine période dans le tube digestif ou`il a été digéré, il traduit habituellement un saignement moyen haut situé ou plus rarement un saignement bas situé avec ralentissement de transit intestinal comprenait constipation.
Règle absolue :
Une anémie microcytaire hypochrome régénérative (ferriprive) associée à une koilomychie (angles cassant, cheveux secs) ou à une géophagie doit faire rechercher une lésion intestinale chez l’homme, et une lésion soit intestinale, soit génitale chez la femme.
Le saignement occulte, le traitement étant symptomatique et étiologique.
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