mercredi 16 mars 2011

Les complications au cours des traitements canalaires

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Les complications au cours des traitements canalaires

traitements canalaires
Les principes de la thérapeutique endodontique sont très claires et doivent être respectés.
S’il y à des complications, cela est du au non respect de ces principes.
La cavité d’accès et la chambre pulpaire :
Lorsque les dimensions ou la forme souhaitable de la cavité d’accès ne sont pas donnés et respectés cela entraîne des accidents opératoires.
Lorsque la cavité d’accès est trop petite, cela conduit à une rétention de tissu pulpaire surtout dans les régions des cornes pulpaires entraînant une difficulté dans la découverte des orifices des canaux, de plus si l’orifice d’accès n’est pas adéquat, les instruments à canaux risquent d’être orientés par les parois de la cavité d’accès qui peut entraîner des perforations radiculaires.
Il est important de ce rappeler que les orifices des canaux d’une pluri radiculée se trouvent en périphérie du plancher pulpaire dans les angles.
Pour sa part, la chambre pulpaire peut être perforée avec la fraise lors de son ouverture ou lors de la préparation de la cavité d’accès, cette perforation est due au faite que le praticien n’à pas étudié les dimensions, et la forme de la couronne, et de la chambre pulpaire, ni la direction des racines d’où l’utilité d’un examen clinique correcte et d’une radiographie.
La thérapeutique radiculaire :
* Les perforations radiculaires :
Elles surviennent lors de l’alésage du canal, et siègent en règle générale au 1/3 apical des racines courbes, du côté extérieur de la courbure, 3 causes prédominent :
- une cavité d’accès inadéquate et mal faite.
- une pré courbure mal adaptée des instruments à canaux.
- l’utilisation d’un instrument trop gros pour atteindre trop tôt la longueur de travail de l’instrument, souvent ces fautes sont cumulées.
Pour ce type de perforations apicales, il y à différentes solutions :
- faire son possible pour remonter dans le canal en utilisant une lime n°=8 ou 15, suffisamment courbée sous irrigation.
Si on retrouve le canal, il est alors alésé puis obturé et ceux sans se soucier de la perforation, il y aura formation d’un nouveau tissu conjonctif au niveau de la perforation.
Si le trajet ou la longueur de la perforation à plus de 3mm, il doit être obturé comme la bifurcation d’un canal toute en faisant attention à ce qu’il n’y est pas un débordement du matériau d’obturation.
On peut également traiter à long terme avec l’hydroxyde de Ca+ à fin d’obtenir la formation d’un tissu dur dans l’orifice de la perforation qui servira de barrière.
En fin l’ultime solution est l’acte chirurgical avec ablation de la partie radiculaire non traitée.
* Les perforations latérales :
La cause la plus fréquente est une mauvaise préparation de la cavité d’accès au canal, cela entraîne un mauvais guidage des instruments à canaux, il y à également la pratique imparfaite de la technique d’alésage.
Le traitement : c’est le même que la perforation du 1/3 apical.
Si le canal reste inaccessible aux instruments au delà de la perforation, il faut pratiquer l’ablation de la racine perforée (toute la racine).
* Les perforations dues aux tenants radiculaires :
La préparation pour l’installation d’un tenant radiculaire peut provoquer également une perforation radiculaire.
La cause la plus fréquente est une erreur d’appréciation de la direction de la racine quand on enlève la gutta (matériau d’obturation canalaire), ou quand on élargie le canal.
Le traitement : est chirurgical, l’ablation de la racine perforée ou l’extraction en fonction de la gravité de l’accident.
* Canal radiculaire oblitéré : fermé
Ce cas se rencontre essentiellement chez les personnes âgés, il peut être également la séquelle d’une inflammation pulpaire de longue durée ou d’une lésion traumatique des dents.
L’oblitération peut siéger à n’importe quel niveau du canal.
Le traitement très contraignant est fonction du siège de cette oblitération (surtout le 1/3 apical).
Au niveau de l’apex, il y à chirurgie avec une obturation rétrograde de l’apex (on enlève et on obture de l’ouverture qu’on à crée).
Fracture d’instrument :
Lorsqu’un instrument se fracture dans le canal, il doit être enlevé dans toute la mesure du possible même si il est coincé, même si il est tordu dans le canal.
Il faut faire une tentative d’alésage du canal le long du fragment avec un autre instrument, de préférence une lime, et si cela est positif, il faut élargir au maximum et ceux au contact du fragment de l’instrument (on le laisse et on obture tout au tour).
Si ce n’est pas possible on fera la résection apicale.
Les réactions aux médicaments :
Irritations locales :
Certains anti septiques utilisés dans le traitement radiculaire peuvent attaquer non seulement les bactéries mais également les cellules des tissus (surtout les phénols), ils risquent donc de provoquer une inflammation dans les tissus péris apicaux et une exsudation dans le canal.
Cette exsudation de cause chimique peut être confondue avec une parodontite apicale.
Dans le but d’éliminer cette infection supposée on risque d’utiliser des médicaments plus agressifs et d’aggraver la situation.
L’altitude thérapeutique est l’arrêt de l’utilisation des anti septiques et l’introduction de l’hydroxyde de Ca+ pendant au moins 2 semaines dans le canal.
L’exsudation va s’arrêter et le canal pourra être nettoyé et obturé.
Plusieurs médicaments qui sont sures, quand on les utilise correctement peuvent provoquer des dommages considérables aux tissus dans des situations fâcheuses.
Par ailleurs, au cours d’une irrigation canalaire d’hypochlorite de sodium, si l’aiguille de la seringue se bloque dans le canal, le médicament risque de passer au delà du foramen apical dans les tissus parodontaux et de provoquer la nécrose du ligament, et de l’os alvéolaire, et même de la muqueuse.
Dans le cas de pulpes enflammées :
Les anesthésiques utilisés (lidocaine) n’ont qu’un effet partiel sur la pulpe et en particulier sur les fibres C (qui constituent la pulpe) qui sont alors activés et participent à la transmission de la douleur.
On utilise l’eugénol qui agit sur les fibres A et C, on l’applique en quantité suffisante sur la dentine exposée pendant 2 minutes, il va jusqu’à la pulpe et donnera un effet anesthésique.
Lorsque la pulpe est exposé on injecte dans la pulpe et sous pression l’anesthésie (intra pulpaire : pas de douleur).

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