lundi 14 mars 2011

Introduction à L O.D.F

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Introduction à L O.D.F 

L O.D.F ou orthopédie dento-faciale est un terme adopté par les européens à l’origine.
L’orthodontie a été utilisée par les Américains.
O.D.F : [rendre les dents droites] c’est une spécialité de l’art dentaire qui vise à reconnaître les anomalies qui siègent au niveau de la face, et à étudier la croissance ou le développement de toutes les structures du massif facial, et à prendre en charge ces anomalies afin d’aboutir à une harmonie esthétique et fonctionnelle.

Les limites de la face :   elle est limité par
En haut : le bord supérieur des sourcilles.
En bas : la limite inférieur du menton.
Latéralement : les téguments des joues et de l’arcade zygomatique.
Dans le sens antéro-postérieur ou sagittal : le bord postérieur des branches montantes.
En avant : le profil cutané.

La face comprend 3 structures : les bases osseuses [maxillaire et mandibule]
-         Le système alvéolaire.
-         Le système dentaire.
-         La musculature d’insertion et les téguments.

Pour pouvoir étudier la face et savoir reconnaître ces anomalies, il faudra avoir des repaires :
-         Le plan sagittal médian : qui coupe la face en son milieu permettant de comparer les structures dans le sens transversal (émie face gauche par rapport à l’émie face droite).

-         Le plan frontal : qui coupe la face au niveau transversal permettant de faire l’étude des structures dans le sens sagittal ou antéro-postérieur.

-         Le plan horizontal : qui permet de faire l’étude des structures dans le sens vertical.

Identification des points et plans remarquables au niveau de la face :
Les points tracés ou construits au niveau de la face représentent des repaires, et des supports pour le tracé de plusieurs plans, afin de reconnaître avec précision l’anomalie, de faire des prévisions de croissance, et de savoir l’évolution de la face préalablement traitée.
Ces plans vont servir de support à certaines analyses qui permettent de reconnaître tel individu par rapport à un autre, et de classer les faces en deux faces : harmonieuse ou dysharmonieuse.
On distingue au niveau de la face des points médians, et des points latéraux, ces points peuvent être cutanés ou osseux ou les deux en même temps.

Les points médians :

-         En haut : la glabelle GL :
C’est un point cutané, il représente le point le plus saillant (en avant) au niveau des téguments du front.

-         Le point nasion  Na :
 C’est un point osseux, il représente l’union de la corticale externe du frontale avec les os propres du nez.



-         Le point sous nasal S/N :
C’est un point cutané, il représente l’intersection au niveau des téguments entre le nez et la lèvre supérieur.

-         Le point A de Downs :
Il représente la position du maxillaire supérieur, c’est un point osseux, il est définit comme étant le point le plus déclive (post, plus en arrière) de la concavité antérieure du rebord alvéolaire des incisives supérieur, dans certains cas ce point n’est pas visible on le situe au niveau de l’apex ou le 1/3 apical de l’incisif supérieur.

-         Le point B de Downs :
C’est l’homologue du point A de Downs au niveau incisif.

-         L’épine nasale antérieure et postérieure :   
Elles représentent l’extrémité antérieure et postérieure du plancher nasal, ce sont des points osseux.

-         Le point prosthion Pr :  
C’est un point muqueux situé sur la papille gingivale, entre les deux incisives centrales supérieures.

-         Le point infra dental Id :
C’est l’homologue du point prosthion au niveau mandibulaire.

-         Le point stomion St :
C’est un point muqueux, il représente le point de contact entre la lèvre supérieure et la lèvre inférieure.

-         Le point pogonion POg :
C’est un point cutané et osseux, il représente le point le plus saillant du menton au niveau cutané et osseux.

-         Le point menton Me :
C’est un point cutané et osseux, il représente le point le plus inférieur du menton.

Tous ces points sont des points anatomiques.

-         Le point gnathion Gn :
Il est issu d’une construction géométrique, il représente l’union de la bissectrice de l’angle formé par la tangente au rebord mandibulaire inférieur et au pogonion avec la corticale osseuse de la symphyse.

-         Le point S de la selle turcique : 
Il représente le milieu de la selle.




Les points latéraux :
Ils sont doubles situés aussi bien à droite qu’à gauche.

-         Le point sous orbitaire Or :
C’est un point osseux et cutané, il représente le point le plus déclive (plus bas) du rebord orbitaire inférieur.

-         Le point porion Po :
C’est un point osseux situé sur le bord supérieur du conduit auditif externe.
-         Le point gonion  Go :
C’est un point virtuel issue d’une construction géométrique, il est formé par l’intersection de la bissectrice de l’angle qui unit la tangente au bord postérieur de la branche montante et le bord inférieur de la mandibule avec la corticale osseuse de la mandibule, c’est un point osseux et cutané.

A partir de ces points certains plans seront construits :


Le plan de Francfort :
Il relie au niveau osseux le point sous orbitaire et le point porion, il est dit plan d’orientation et plan de référence.

Le plan d’orientation :
C’est un plan autour duquel est orientée la tête du patient afin de faire l’examen clinique et l’examen télé radiographique, il est considéré comme un plan stable.

Le plan de référence :
C’est un plan auquel on se refaire pour faire l’analyse de telle ou telle structure.
      Le plan S-Na : représente la base du crâne c’est un plan de référence.

Plusieurs plans émis sont à retenir :
-         La ligne faciale : du point nasion au point gonion osseux.

-         Le plan mandibulaire : du point pogonion au point menton.

-         Le plan bispinal : de l’épine nasale antérieure à l’épine nasale postérieure.

-         Le plan de morsure : il relie le contact occlusal molaire et prémolaire ou molaire de lait.

-         L’axe de l’incisif supérieur et inférieur : il relie l’apex d’une dent avec son bord libre.

-         L’axe Y : il relie le point S avec le point gnathion.

-         La ligne Na et A de Downs.
-         La linge Na et B de Downs.

-         Le plan occlusal : il relie le contact occlusal au niveau molaire et le milieu de l’overbite.

-         Le profil cutané : appelé la ligne E de Ricketts : elle relie au niveau cutané la pointe du nez et le pogonion cutané.
Terminologie orthodontique :

Introduction :
La description des anomalies du système maxillo-facial fait appel à un langage particulier, qui est admit par l’ensemble des praticiens, cette terminologie a été adoptée par la fédération dentaire internationale, et par la société d’orthopédie dento-facial.
Pour designer une anomalie on utilise un radical d’origine grec qui désigne la partie atteinte (maxillaire, mandibule……), on ajoute un préfixe qui permet d’indiquer le sens de la déformation (pro, rétro, endo……).
L’objectif de cette terminologie est de donner une précision sur les anomalies qui atteignent le système maxillo-facial, celui-ci peut être le siège d’anomalies tel que : des déformations, dysmorphoses, malocclusion.
Au niveau des bases osseuses : maxillaire et mandibule et au niveau du système alvéolaire, le système dentaire : on peut rencontrer des anomalies de volume et de position, et une relation statique ou dynamique de l’occlusion.

Désignation des radicaux :
·        Au maxillaire on parlera de : gnathie.
·        A la mandibule on parlera de : mandibulie.
·        Pour l’os alvéolaire on parlera de : alvéolie.
·        Pour les dents on parlera de : dentie.
·        Au niveau de la langue on parlera de : glossie.
·        Au niveau du menton on parlera de : génie.
·        Au niveau de la lèvre on parlera de : chéilie.
·        Au niveau de la branche montante (le Ramus) on parlera de : ramie.
·        Au niveau de la tête on parlera de : céphalie.
·        Au niveau du crâne on parlera de : cranie.
·        Un problème d’occlusion on parlera de : clusie.

Désignation des préfixes :

                        Dans le sens antéropostérieur ou sagittal :
·        Au niveau des bases osseuses : le maxillaire supérieur peut occuper une place harmonieuse par rapport à la base du crâne, le terme utilisé est : normo gnathie.
·        Si par rapport à la position harmonieuse le maxillaire occupe une position en avant, on dira : pro gnathie.
·        Si la position est en arrière on dira rétro gnathie.

                  Dans le sens transversal :
·        Le maxillaire peut occuper une position en dehors ou à l’extérieur de celle admise.
On peut parler de :
                                            endo gnathie               exo gnathie

              Dans le sens vertical :
·        Si le maxillaire se retrouve en position plus haute par rapport à la normale on dira : infra gnathie.
·        Si le maxillaire se retrouve en position plus basse par rapport à la normale on dira : supra gnathi
1.      les préfixes pro et rétro désignent le sens de la déformation dans le sens sagittal.
2.      Les termes exo et endo désignent l’anomalie qui se fait dans le sens transversal.
3.      Les termes supra et infra indiquent que l’anomalie se fait dans le sens vertical.

Ces termes désignent la déformation au niveau osseux, alvéolaire, et occlusal seulement.

Anomalies de volumes :
On parlera de : macro (exagération) ou micro (insuffisance), exemple : une macro-dontie, volume exagéré des dents.
Dans le sens transverse : une latéro gnathie désigne l’anomalie asymétrique ou la base osseuse est plus importante d’un côté par rapport à l’autre, cette anomalie est exceptionnelle au maxillaire.

Anomalies de dimension :
On parlera de :    Dolicho : une dimension plus longue par rapport à la normale.
                            Brachy : une longueur plus réduite par rapport à la valeur moyenne.

Si le maxillaire est touché d’un problème de dimension on à soit une dolicho-gnathie : maxillaire plus long, ou une brachy-gnathie : maxillaire supérieur cour par rapport à la moyenne.

Description des anomalies de position du système dentaire :
Introduction :
Quant l’arcade dento-alvéolaire est harmonieuse les dents occupent une position bien particulière au niveau alvéolaire tout au long de la courbe idéale de l’arcade avec présence des points de contact inter dentaires, et le respect du plan occlusal selon le secteur dentaire envisagé, et inclinaison physiologique de la dent, dans certains cas il arrive que la dent n’occupe plus une bonne position sur l’arcade, on parlera de mal position et de dystopie (trouble de position) ou d’ectopie (dent rejeté en dehors de l’arcade).
Ces dystopie peuvent s’observer dans les 3 sens de l’espace :
·        Dans le sens antéropostérieur : on dira vestibulo ou linguo ou palato au niveau des incisives et canines, et de mésio ou disto au niveau des prémolaires et molaires.
·        Dans le sens vertical : on parlera de supra ou infra.
·        Dans le sens transversal : on parlera de mésio et disto au niveau des dents antérieures et de vestibulo et linguo ou palato au niveau des dents postérieures.
Les mals positions sont :

La gréssion :
Elle représente un déplacement d’amplitude égal et dans le même sens de la couroune et de la racine.
Exemple : V-L = vestibulo-gression, linguo-gression.
                 M-D = mésio-gression, disto-gression.
                  V = égression : situation plus basse par rapport au plan occlusal.
                          Ingression : le plan occlusal n’est pas atteint.  

La version :
C’est un déplacement d’amplitude inégale et dans le sens opposé de la couronne et de la racine.
La version peut être : V-L, M-D.
La version peut être coronaire, radiculaire, ou mixte.
Quant la version est radiculaire, le point fixe est coronaire.
Quant la version est coronaire, le point fixe est dit apical.
Quant la version est mixte, le point fixe est au niveau du collet.
Exemple : la vestibulo version coronaire : la couronne se déplace du côté V.

La vestibulo version apicale.

La palato version apicale associée à la vestibulo version coronaire.

La palato position :
Dans le cas d’égression, la couronne et la racine sont éjectés du côté palatin, mais on ne voit pas la racine on suppose que c’est une palato position.

La rotation :
Il s’agit d’un pivotement de la dent au tour du grand axe de celle-ci ou d’un axe marginal.
La rotation est définit par plusieurs notions, d’abord l’axe autour duquel elle se déplace :
Soit l’axe principale.
Soit un axe mésial ou distal.

Si la dent fait une rotation et que le bord mésial reste sur l’arcade c’est une rotation marginale et on parle de : disto palato rotation marginale.
Si les deux bords se déplacent lors de la rotation c’est une rotation axiale et on parle de : mésio vestibulo rotation axiale ou disto palato rotation axiale.

On peut appeler une rotation axiale ou marginale selon le côté qui se déplace mésial ou distal ou les deux à la fois, et le sens de déplacement sera vestibulaire ou palatin.

La formule dentaire :
Il s’agit d’une description d’un constat des dents présentes sur l’arcade, on peut avoir une denture permanente, une denture temporaire ou fréquemment en O.D.F une denture mixte, c'est-à-dire la présence simultanée des dents permanentes et temporaires, la désignation se fait selon le schéma suivant :




Au paravent les dents permanentes étaient désignées par les chiffres arabes : 1,2,3…..
Et les dents temporaires par les chiffres romains : / , //, ///.
Exemple :


L’age théorique d’éruption des dents permanentes :

Au maxillaire :                                                       A la mandibule :

-         la 16 fait son éruption à 6 ans.                    La 1ère molaire fait son éruption à 6ans.
-         La 11 et 12                  à 7 ou 8 ans.            Les incisives centrales et latérales à 7, 8 ans.
-         La 14                           à 9 ans.                    La canine à 9 ans.
-         La 15                           à 10 ans.                  La 1ère prémolaire à 10ans.
-         La 13                           à 11 ans.                  La 2ème prémolaire à 11ans.
-         La 17                           à 12 ans.                  La 2ème molaire à 12 ans.
-         La 18                           de 18 à 60 ans.        La dent de sagesse : de 18 à 60 ans.

Chronologie :
Cette séquence ou chronologie d’éruption a été celle décrite le plus fréquemment, mais cette séquence peut être légèrement différente tel que l’éruption de la canine permanente avant la 2ème molaire sans que ce soit une pathologie.

L’âge dentaire :
Il doit être déduit à partir de la formule dentaire du patient examiné, c’est l’équivalent de l’âge théorique d’éruption de la dernière dent permanente qui à fait son éruption sur l’arcade.
Exemple :


L’âge dentaire est 12.

L’étude de l’occlusion dentaire :
Définition :
L’occlusion représente le contact inter dentaire entre les deux arcades : supérieure et inférieure du point de vue statique et les différents mouvements mandibulaires (propulsion, rétro pulsion, extrusion latérale), et du point de vue dynamique.

Etude de l’occlusion statique :
Elle doit concerner la denture permanente au niveau incisif, canine, et 1ère molaire on peut faire appel dans certains cas à la relation occlusale entre les 2ème molaires temporaires pour prévoir la relation occlusale de la 1ère molaire permanente. 
L’étude occlusale doit se faire dans les 3 sens de l’espace.

L’occlusion du secteur incisif :
Dans le sens sagittal : V-L




Normo clusie                      pro clusie                        bout à bout                       articulé inversé

-         Normalement l’incisif supérieur surplomb l’incisif inférieur sur une distance appelée : overjet de 2mm dans ce cas on dira qu’il y à une normoclusie.
-         Quant l’overjet est supérieure à 3mm, on dira qu’il y à une proclusie incisive.
-         Quant l’overjet est inférieur à 1mm il y à une rétroclusie incisive.
-         Quant l’overjet est = o on parlera de bout à bout incisive.
-         Quant l’overjet est (-) on parlera d’articulé inversé.

Dans le sens vertical :






Normoclusie            supraclusie vraie                   bout à bout                  béance incisive ou infra
                               Atteinte de la papille                                                          clusie
                                   Inter-dentaire
- Quand l’incisive supérieure recouvre l’incisive inférieure sur une hauteur de 2mm (overbite) on dira qu’il y à une normoclusie.
- Si l’overbite est supérieure à 3mm on dira qu’il y à un recouvrement exagéré.
- S’il y à un contact avec la papille rétro-incisive on parlera de supraclusie vraie.
- Quand l’overbite est inférieure à 1mm on parlera d’infraclusie incisive.
- Quand l’overbite est : 0 mm on parlera de bout à bout incisif.
- Quand l’overbite est (-) on parlera d’une béance incisive.

Dans le sens transversal :




-         Dans le cas de normoclusie, le point incisif supérieur coïncide avec le point incisif inférieur sur une ligne continue.
-         Dans le cas dysharmonique on considère que le point incisif inférieur est dévié soit du côté droit ou gauche, mais l’étiologie la déviation incombe soit au point incisif supérieur ou inférieur soit les deux à la fois.

L’occlusion des canines :
Dans le sens sagittal :





Cl  /  normoclusie                         Cl  //  mésioclusie                             Cl  ///   distoclusie 

-         Dans le cas d’une normalité occlusale au niveau canin, la pointe de la canine se loge dans l’embrasure située entre la face distale de la canine et la face mésiale de la prémolaire inférieur on parlera de classe /  canine.
-         On dira qu’il y à une classe  //  canine ou mésioclusie, lorsque la pointe de la canine supérieure se retrouve mésialée par rapport à l’embrasure.
-         On parlera de classe  ///  canine ou distoclusie, lorsque la pointe de la canine se retrouve distalée par rapport à cette embrasure.

Dans le sens transversal :





Normoclusie canine                       le bout à bout canin                           articulé inversé canin

-         Dans le cas d’une normoclusie la canine supérieure surplombe la canine inférieure.
-         Dans le cas d’anomalie on peut avoir soit un bout à bout canin, soit un articulé inversé canin.
-         Dans certains cas, quand le surplomb est très important on pourra parler d’exo ou vestibuloclusie canine.

Dans le sens vertical :




Normoclusie                                 supraclusie canine                                 infraclusie canine

L’occlusion des molaires :
Il s’agit de faire l’étude de l’occlusion de la 1ère molaire permanente.




                                                 On envisage l’anomalie : Cl  /                  Cl  //  M              Cl  ///  D

-         l’étude d’occlusion de la 1ère molaire permanente peut être envisagée bien avant l’apparition des dents en question, on essayant de faire l’étude du plan terminal qui passe par la face distale de la 2ème molaire temporaire supérieure et inférieure.
-         D’après les auteurs si cette ligne est droite elle préfigure une classe /  molaire.
-         Si celle-ci est brisée à marche mésiale elle préfigure la classe  ///  molaire.
-         Si celle-ci est brisée à marche distale, elle préfigure la classe  // molaire.
En denture mixte avec présence des 2ème molaire temporaires, l’occlusion de la 1ère molaire permanente est transitoire elle est appelée classe  // M transitoire ou le bout à bout transitoire parce que les faces occlusales s’affrentent cuspide contre cuspide.

Dans le sens sagittal :




         C /                                            Cl  //  D                                       Cl  ///  M

-         La classe  /  mésialisation d’une demie cuspide de la molaire du haut par rapport à celle du bas.
-         La classe  //  distalisation.
-         La classe  ///  mésialisation exagéré.

Dans le cas de classe  //  Angl Edward à conçut deux divisions :
-         la classe  //  division 1 avec distoclusie molaire et proclusie incisive.
-         la classe  //  division 2 avec rétroclusie incisive.
Actuellement  J.Philippe pense qu’il y à plus d’1 milliers de subdivisions dans la classe  //  M.

Dans le sens transversal :






-         Dans le cas de normoclusie la 1ère molaire supérieure surplomb la 1ère molaire inférieure.
-         Dans le cas pathologique on peut avoir le bout à bout molaire ou un articulé croisé (la 1ère molaire inférieure surplomb la 1ère molaire supérieure), cet articulé est dit croisé unilatéral s’il s’agit d’un côté ou bilatéral s’il s’agit des deux côtés.

Dans le sens vertical :
La 1ère M supérieure affronte la 1ère molaire inférieure avec une relation cuspides contre fosses et sillons de la face antagoniste.




-         En cas de pathologie occlusale, les faces occlusales ne vont plus s’affronter on dira qu’il y à une béance molaire.































jh





L’examen clinique en O.D.F :


Introduction :
L’examen clinique représente l’élément de base pour pouvoir identifier les anomalies qui siègent au niveau de la face, et de reconnaître leurs causes, et adopter une stratégie thérapeutique, et émettre un avis quant aux chances de réussite du traitement (pronostic).
L’examen clinique comprend plusieurs étapes :
-         L’interrogatoire.
-         L’examen exo-buccal.
-         L’examen endo-buccal : qui lui-même renferme plusieurs volés à savoir l’examen des dents, du parodonte, examen occlusale, examen fonctionnel, formule dentaire, l’âge dentaire, les dents mobiles, les mal positions………

L’interrogatoire :
Les renseignements peuvent être donnés par les parents, accessoirement par l’enfant :
-         Le nom, le prénom, le surnom familial, la date et le lieu de naissance, l’adresse personnelle et électronique, le numéro de téléphone.
-         Le nombre de frères et sœurs.
-         Le niveau socio-économique. 
-         Le niveau de scolarité de l’enfant.
-         Le passé médical, et le passé psychologique qui peut être relié au médical.
-         Le motif de la consultation qui à plusieurs origines : prise de conscience de l’enfant, des parents ou ils ont étaient orientés par un confrère.
-         L’évolution (+) ou (-) de l’anomalie à partir de son apparition.
-         Demander si l’anomalie est présente dans la fratrie et dans la grande famille.
-         Evaluer le niveau mental ou psychologique de l’enfant.
-         Rechercher d’éventuelles para fonctions (sussions du pouce…).

L’examen exo buccal :

De face :
-         On note l’aspect global de la face (présence de cicatrises, brûlures……).
-         On apprécie la symétrie du sens vertical (étage moyen par rapport à l’étage inférieur).
-         On apprécie la symétrie du sens transversal (comparaison de l’hémi face gauche par rapport à l’hémi face droite), il y à toujours une asymétrie physiologique d’un côté par rapport à un autre.
-         On vérifie la présence du stomion ou non.
-         On note le rapport nez-lèvres.
-         On apprécie la largeur bi commissurale.
-         On note la forme du menton (carré, arrondie, en V).

De profil :  
-         On apprécie la position du menton dans le sens antéropostérieur (en arrière, effacé, fuyant).
-         On apprécie le type de profil (droit, convexe, concave).
-         On apprécie le sillon labio-mentonier.


L’examen endo buccal :
Entre les deux phases on apprécie l’importance de l’ouverture buccale qui est de 3 doigts.
-         Apprécier l’intégrité des ATM.
-         L’examen de la formule dentaire, denture temporaire, mixte ou permanente, noter les caries, les dents absentes et les dents soignées.
-         Apprécier la mobilité éventuelle des dents temporaires qui sont sur l’arcade.
-         Palper le palais et le plancher buccal à la recherche d’une éventuelle tuméfaction ou d’une voussure.
-         Inspecter le parodonte : état de la gencive, rechercher d’éventuelle récession gingivale, apprécier l’insertion des freins et brides.
-         Noter l’état d’hygiène bucco-dentaire.

Examen occlusal :
 - S’intéresser principalement à la denture permanente et secondairement à l’occlusion au niveau de la 2ème molaire temporaire.
 1- L’occlusion statique : voir cour précédant.

 2- L’occlusion dynamique :
Il s’agit d’apprécier les mouvements de propulsion et de latéralité.
On demande au patient de propulser sa mandibule jusqu’à obtenir un bout à bout incisif, dans cette position il faudra qu’il y est au niveau molaire une béance favorisant ainsi une meilleur dynamique de la mandibule et une absence d’abrasion des cuspides des faces occlusales des molaires.
Pendant le mouvement de latéralité mandibulaire il faudra qu’il y est une protection de groupe du côté non travaillant et absence de contact du côté travaillant.
Noter la coinsidence entre la relation centrée et la position d’intercuspidation maximale.

Examen fonctionnel :
Entreprit chez le patient permettra de relever une éventuelle étiologie d’une ou de plusieurs anomalies qui siègent au niveau du système maxillo-facial, cet examen va se dérouler en deux étapes :
1-     examen de la position de repos : des lèvres, des joues, et de la langue.
2-     Examen des fonctions : respiration, déglutition, phonation, mastication.

Examen de la position de repos :
La position de repos au niveau de la cavité buccale est définit comme étant la position ou il y à un minimum de contractions musculaires, le patient étant en détente, à ce niveau il faudra examiner la situation des lèvres, des joues, et de la langue.
Pour pouvoir obtenir la position de repos, il faudra distraire le patient (enfant) par plusieurs méthodes.
Pour Jendrassen :
Il faut tirer les mains du patient vers l’avant pour pouvoir relâcher la musculature.
D’autres auteurs proposent :
De demander à l’enfant d’avaler une gorgée d’eau, immédiatement après les muscles se mettent au repos.
Certains : conseillent de faire prononcer le phonème M par le mot de Mississipi ou maman plusieurs fois jusqu’à obtenir la position de repos.

Pendant cette position de repos on doit noter les éléments suivants :

L’espace libre molaire d’innocclusion :
Celui-ci en cas d’harmonie est équivalent à 2 ou 3 mm, si celui-ci est augmenté ça va signer le diagnostic d’une infra-alvéolie molaire : insuffisance de hauteurs des procèsses alvéolaires dans le sens vertical.

La position de la langue :
En position de repos la langue doit s’inscrire au niveau du palais avec sa pointe s’appuyant sur la papille rétro-incisive, dans certains cas elle se retrouve étalée entre les arcades, dans d’autres cas la pointe va s’appuyer sur les faces palatines des incisives supérieures.
Noter le volume de la langue : moyenne (en cas d’harmonie), importante.
Noter aussi sa forme : en V ou en U.
Contrôler la mobilité de la langue en relevant le niveau d’insertion du frein.
Noter le tonus de la langue (la contraction intrinsèque de la masse linguale).

La position des lèvres :
En position de repos il faudra qu’il y est présence du stomion, dans certains cas le stomion peut être absent (béance labiale) soit pour une raison fonctionnelle (respiration buccale), soit lié à un overjet augmenté ou à une mauvaise habitude.
Noter le volume des lèvres : moyen, fin ou épais.
Apprécier la tonicité labiale et la forme.
La lèvre supérieure dans le sens vertical doit être située à 2mm au dessus du bord libre supérieur des incisives supérieures pour qu’il y est un équilibre musculaire.
Une position haute (lèvre brève ou courte) entrave cet équilibre et entraîne une disgrâce esthétique (sourire gingival).

La position des joues :
Noter la présence ou non d’empreintes des cuspides au niveau de la face interne des joues.
Noter le volume, la forme : aplatie, creuse, arrondie.

Etude du chemin de fermeture :
Il représente le trajet qu’effectue la mandibule entre la position de repos et la position d’intercuspidation maximale, ce trajet est normalement rectiligne mais dans certains cas il est dévié soit vers l’arrière entraînant un rétroglissement, soit vers l’avant entraînant un proglissement, soit latéralement entraînant une latérodéviation.

L’examen fonctionnel :
La respiration :
La respiration physiologique permet un épanouissement des structures du système facial surtout l’étage moyen au niveau nasal.
Cliniquement pour pouvoir l’apprécier on met le miroir en face de l’orifice narinaire, et au bout de quelques secondes on remarque un dépôt de buée.
Si la buée ne se dépose pas, la respiration se fait plutôt par voie buccale avec pour quenséquence une béance labiale, la langue est basse….

La déglutition :
La déglutition est l’acte d’avaler, elle se fait en 3 temps : buccal, pharyngé, oesophagien.
La phase buccale est celle qui sera examinée en clinique.
La déglutition physiologique qui n’entraîne pas et ne favorise pas un déséquilibre neuromusculaire au niveau des arcades dento-alvéolaires est dite : adulte elle s’installe à partir de l’acquisition de la denture adulte, elle se fait de la façon suivante :
-         Lèvres jointes sans être serrés (contractés).
-         Elévation du mylohyoidien. 
-         Contraction du masséter.
-         La langue va s’appuyer sur les papilles rétro incisives, une onde péristaltique va se créer dans sa masse permettant de classer le bol alimentaire vers l’oropharynx.

Si au moment d’avaler la langue s’étale entre les arcades, la déglutition est dite infantile.
Si au moment de la déglutition, il y a une contraction parasite des lèvres, au carré du menton, et la houppe du menton, la paupière, le muscle de la nuque…celle-ci est dite atypique.
Pour l’apprécier :
On demande à l’enfant de déglutir (l’opération doit se répéter plusieurs fois) puis on note s’il n’y à pas un mouvement parasite des groupes musculaires cités auparavant.
On ouvre légèrement l’orifice buccal pour noter s’il n’y à pas une interposition de la langue entre les arcades, on doit aussi en même temps palper le masséter pour apprécier sa contraction et appliquer un doigt au niveau de la région mylohyoidienne pour savoir si l’acte à été effectivement réalisé.
Dans la déglutition sussions : qui se produit chez le nourrisson (sussion du lait maternel).
La langue se creuse en gouttière, la joue se contracte.
La mandibule qui se trouve en rétroposition sera propulsée par l’enfant pour pouvoir aspiré (ce qui va permettre sa croissance pour se rattraper par rapport au maxillaire).
Parfois l’enfant ne reçoit pas le lait maternel donc il n’y à pas de stimulation de la mandibule, à 9ans il se présente en consultation avec une rétro-mandibulie, à l’interrogatoire on doit se renseigner sur le passé néonatal.

La phonation :
Pendant la prononciation de certains phonèmes, il faut contrôler l’appui de la langue et non la prononciation.
Pendant la prononciation des phonèmes T,D,L,N la langue doit s’appuyer sur les papilles rétro incisives.
Pour les lettres sifflantes la langue effleure les faces linguales des incisives inférieures.
Toute anomalie d’appui peut favoriser un déséquilibre du développement des arcades dento-alvéolaires en même temps que la déglutition.  


















Les examens complémentaires en O.D.F :
Introduction :
Les examens complémentaires viendront en appoint afin d’aider l’examen clinique pour permettre l’élaboration d’un diagnostic (positif, étiologique, différentiel), et adopter une stratégie thérapeutique et enfin émettre un pronostic.
Les examens complémentaires régulièrement utilisés sont :
- étude des photographies.
- étude des moulages.
- examen radiologique : panoramique, téléradiographie.
Dans certains cas on peut faire appel à d’autres examens tel que : l’examen O.R.L, examen psychologique, pédiatrique…..

1- Etude des photographies :
C’est un moyen qui permet de comparer l’état initial externe et interne par rapport à l’évolution ultérieure, certaines photos spécialisées peuvent être demandées avec un plan de Francfort horizontal, et une vue de face strict.
Les photos demandées sont : une de face, de profil, et une photo macro mettant en évidence les arcades dento-alvéolaires en occlusion.

2- Etude des moulages :
Les moulages obtenus à partir des empreintes réalisées sur le patient doivent être doubles, c'est-à-dire des modèles d’archive et des modèles de travail, la prise d’empreinte doit être effectuer avec douceur pour éviter de traumatiser l’enfant.
Les modèles obtenus seront taillés selon les normes de l’école Tweed ou l’école Européenne :

Les modèles d’archives seront lavés avec l’eau savonneuse et restés trompés dans cette eau pendant 24h.
Les modèles seront bien polis avec un papier à verre (0), et enfin vernit, sur la base de ces modèles on va mentionner le nom et le prénom du patient et la date de la prise d’empreinte, on rajoute un numéro d’archive, les modèles seront ensuite placés dans une boite cartonnée.

Etude des modèles de travail :
Sur ces modèles on doit faire l’appréciation de la symétrie de l’arcade en traçant au crayon une ligne qui passe par le raphé médian pour l’arcade supérieure et par le milieu au niveau de l’arcade mandibulaire.

Etude de la courbe de spee :  
La courbe de spee s’adresse à la denture permanente, elle passe par la pointe de la canine, la cuspide vestibulaire des prémolaires, et par la cuspide mésio-palatine de la 1ère molaire à concavité supérieure.
Sur les moulages certaines mensurations seront pratiquées :
La longueur de base maxillaire : 46mm à 8ans et 49mm à 10ans, et 51mm à 12ans, cette longueur de base est calculée de la façon suivante :
Grâce à un pied à coulisse qui sera appliqué entre le point le plus profond du vestibule et la tangente à la tubérosité, on pourra apprécier la longueur de base maxillaire du patient qui a été au paravent examiné et comparer la valeur trouvée par rapport à la longueur physiologique.
Si la valeur est supérieure aux normes admises on aura une dolichognathie, si cette valeur est réduite on parlera de brachygnathie.


L’analyse de Nance :   
L’analyse de Nance est une méthode qui permet de comparer l’espace disponible ED c'est-à-dire la longueur de l’arcade qui part de la face mésiale de la dent de 6 d’un côté jusqu’à la face mésiale de l’autre dent de 6ans par % à l’espace nécessaire EN qui est représenté par la somme des diamètres mésio-distal des 10 dents antérieures à savoir : 4 prémolaires, 2 canines, 4 incisives.
Cette analyse permet de déterminer les autres anomalies tel que : la proalvéolie incisive, et la prévision d’autres anomalies comme l’éruption de la canine permanente et prévoir sa position = traitement préventif.

Mesure de l’espace disponible en denture permanente :
Un fil de laiton (cuivre) est placé au niveau de la face mésiale de la 6 d’un coté, et passe par les points de contacts interdentaires au niveau des prémolaires, ensuite par le bord libre des canines et incisives, puis par les points de contacts au niveau des prémolaires de l’autre coté, et se termine enfin au niveau de la face mésiale de la 6 de l’autre coté, ce fil doit suivre la courbe idéale de l’arcade.
S’il y à des males positions individuelles, il ne faut pas en tenir compte, ce fil est ensuite retiré et la valeur trouvée est projetée sur un papier Bristol ou du papier millimètre.
Exemple : ED : 69mm.
Règle générale : la mesure est lue en mm = 10° de mm.

Mesure de l’espace nécessaire :
Grâce à un compas balustre (compas à 2 pointes sèches), ou un pied à coulisse on mesure le diamètre mésio-distal de chacune des 10 dents antérieures au niveau du point de contact interdentaire (à ce niveau le diamètre est plus important.
Chacune des mesures est projetée en face de celle faite pour l’espace disponible sur le papier Bristol, il y à ensuite lieu de comparer la valeur donnée par % à celle de l’espace disponible.
Exemple : EN : 77mm.

Conclusion :
ED – EN = 69 – 77 = -8mm.  On dira que c’est une DDM dysharmonie dento-maxillaire par macrodontie relative, il nous faut 8mm pour loger correctement les dents antérieures.
 
La DDM par macrodontie relative est observée dans : la agression, version, rotation.
La DDM par microdontie est observée dans le cas d’un diastème, ou problème génétique par agénésie.

Mesure de la dysharmonie dento-maxillaire en denture mixte :
Avec présence de la 2ème molaire temporaire.

Calcul de l’espace disponible :
L’espace disponible est calculé de la façon suivante : ED f = ED a – 2 Leevay.
ED f : espace disponible futur.
ED a :    //             //        actuel.
Pour la mesure sur le moulage on possède comme sur la 1ère méthode : un fil de laiton qui passe à partir de la face mésiale d’un coté en traversant les points de contacts interdentaires jusqu’à la face mésiale de l’autre coté, dans ce cas la valeur trouvée est dite actuelle, celle-ci va changer avec la dérive mésiale lorsqu’il y aura remplacement de la 2ème molaire par la 2ème prémolaire, à ce moment la on aura l’espace disponible future.
Exemple : ED a : 69mm, un enfant âgé de 9ans avec présence des 2ème molaires temporaires au niveau de l’arcade supérieure et inférieure.
En sachant que le leevay (dérive mésiale) est de 0.9mm pour le haut et 1.8mm pour le bas.
De combien sera l’espace disponible future :
ED f = 69 – 2 leevay = 69 – (0.9) 2 = 69 – 1.8 = 67.2mm.
                                  = 69 – (1.8) 2 = 69 – 3.6 = 65.4mm.

Calcul de l’espace nécessaire en denture mixte :
ED f = EN a + la somme du diamètre des dents qui ne sont pas sur l’arcade.
En cas d’absence de radio, les orthodontistes ont trouvé que la somme des diamètres mésio-distaux de la canine et des deux prémolaires = 23mm pour l’arcade supérieures et 22mm pour l’arcade inférieure, et pour l’ensemble de l’arcade on aura 46 et 44.
Exemple : EN a, au niveau des 4 incisives = 30mm quel est EN f  au niveau de l’arcade supérieur.
EN f = 30 + 23 (2) = 76mm,     canine + prémolaires = 23 / 2.
Comparer avec ED f = ED f – EN f = 67.2 – 76 = - 8mm.   On dira qu’il y à une dysharmonie dento-maxillaire par macrodontie relative prévisionnelle.

                  EN                  stripping             /
                                         Exo

                  ED                                          vestibulo-version des incisifs ou des prémolaires

Remarque :
L’espace dentaire peut être /  par une vestibulo-version des incisifs et il peut être      par une palato-version incisive ou prémolo-molaire.


La téléradiographie et analyse céphalométrique :
La téléradiographie représente un examen complémentaire primordial, et une méthode de radiographie qui permet d’avoir une image sans déformations de la tête du patient, cette image sera projeté sur un calque, et il y aura des analyses confermements aux structures osseuses afin de préciser le siège et l’ampleur de l’anomalie, elle à été mise au point par CERNEA en 1922 puis améliorée par la suite.
L’analyse céphalométrique doit être en corrélation avec l’analyse clinique même s’il y à une anomalie il ne faut pas toucher l’harmonie.
Il existe plusieurs incidences : de profil, de face, verticale.

Support de la téléradiographie :
- la source de radiation.
- des olives placées au niveau du CAE : céphalo              pour stabiliser la tête du malade.
- une porte cassette.
- la cassette renfermant le cliché.

Description de la technique de profil :
Selon le type d’appareil, la radiographie est prise à 1 jusqu’à 3 mètres du patient, une fois l’irradiation faite on procède dans la chambre noire à la récupération du cliché, après l’avoir asséché on le place sur un négatoscope, puis à l’aide d’un crayon on trace les différentes structures nécessaires à placer les différents points.


Ces structures sont les suivantes :
- La corticale externe du frontal, pariétal, l’occipital.
- L’os propre du nez.
- La base du crâne (ligne de coster).
- La selle turcique.
- Le plancher des fosses nasales.
- La mandibule.
- Les incisives et 1ères molaires.
- Le point de contact inter
- Le profil cutané.
- L’orbite.

Description des différentes analyses de profil :
A/ Analyse de Downs :
Support : le plan de référence c’est le plan : S (selle turcique) – Na (nasion).
Tracer la ligne Na – A de Downs, et Na – B de Downs.
Cette analyse permet l’étude de la position du maxillaire et de la mandibule par rapport à la base du crâne et l’un par rapport à l’autre.

SNA : la position du maxillaire / la base du crâne = 81 1 normoposition du max / base du crâne.
SNA > 82  = prognathie.
SNA < 80  = rétrognathie.

SNB : la position de la mandibule / la base du crâne = 78  1 normoposition de la mandibule.
SNB > 79  = promandibulie.
SNB < 77  = rétromandibulie.

La valeur retrouvé entre les deux maxillaires et la base du crâne est SANB, elle étudie la position de la mandibule / maxillaire.
ANB = 3  1° : normoposition de la mandibule / la base du crâne, et c’est la Cl  /  squelettique selon la terminologie de BALLARD.
ANB > 4°=  décalage de base dans le sens d’une mandibule en retrait / maxillaire ou Cl  // squelettique soit liée à la prognathie ou à promandibulie.
ANB < 2° ou (-) = décalage de base dans le sens d’une mandibule en avant / maxillaire ou Cl /// squelettique soit liée à une promandibulie ou à une rétrognathie.

Exemple :  SNA = 86° prognathie.
                  SNB = 83° promandibulie.             On ne doit pas toucher il y à une harmonie.
                 ANB = 3°  Cl  / squelettique.

Angle facial :
Il est formé par l’union du plan F avec la ligne facial  Na – Pog (osseux), il représente l’angle inféro-postérieur il donne le degré de protrusion ou de rétrusion du menton (position du menton / la base du crâne).





AF = 87  3 : normoposition du menton.
AF > 90° : protrusion du menton.
AF < 84° : rétrusion du menton.

L’angle de l’axe Y :
Il indique le type de croissance faciale, il est représenté par l’angle inféro-antérieur forcé par l’union de F avec l’axe Y (S – Gn).
A l’axe Y = 54°  3 : croissance de type physiologique (harmonieuse en bas et en avant).
A l’axe Y > 62° : croissance faciale verticale.
A l’axe Y < 56° : croissance faciale horizontale.

L’angle de Tweed :
Support : Le plan mandibulaire.
                L’axe de l’incisive inférieure.
                Le plan de Francfort.

FMA : indique le type de croissance mandibulaire.
FMA = 24°  4 : type de croissance physiologique (en bas et en avant).
FMA > 28° : croissance mandibulaire verticale (en bas et en arrière), plus elle / c’est défavorable.
FMA < 20° : croissance antérieure horizontale (mandibule en avant à la base squelettique Cl /// ).
Le triangle de Tweed (Fmi) est ainsi indiqué en                    pour positionner l’incisif en fonction de l’angle F   IMPA (90°) l’axe incisif, et FMIA (65°), et FMA (25°).

L’angle de BALLARD :
Il étudie la position des incisives supérieures et inférieures / plan F et la position interincisive.
Supports :  F , I , i .
I / F = 107°  3 : normoalvéolie supérieure.
I / F > 110° : proalvéolie supérieure.
I/F < 104° : rétroalvéolie inférieure.

La position de l’incisive inférieure / la mandibule est étudiée par : i / m/
i/ m = 90°  3 : normoalvéolie inférieure.
i/ m > 93° : proalvéolie inférieure.
i/ m < 87° : rétroalvéolie inférieure.

L’axe i / I : c’est l’angle d’attaque interincisif = 135°, il n’à pas d’incidence mais il permet de comprendre le changement.
Si  i / I  / : bi rétroalvéolie ou rétroalvéolie supérieure ou inférieure  = supraclusie.
Les éthiologies du i / I  / : absence d’attaque mandibulo-maxillaire, la Cl //  squelettique, ou liée à une infra-alvéolie molaire.

Angle de Bouret :
Il permet de faire l’étude de la position de la 1ère molaire (  ) supérieure, et de la 1ère molaire (   ) inférieure par support au plan de morsure.






    = 90°  3 : normoposition.
   > 93° : mésio-version coronaire : DDM post par macrodontie relative qui pose les dents les unes sur les autres entraînant l’/ de    .
   < 87° : disto-version coronaire : DDM ant par macrodontie relative (mais elle n’est pas systématique).

Analyse de Heelgreen :
Le maxillaire est représenté par la position A.
La mandibule  //        //           //         //        B.            Tracer le plan occlusal.






Cl  /  squelettique : AB = 2mm.
Cl  //      //             : AB > 3mm.
Cl  ///       //           : AB < 0 ou (-).


D’autres analyses ont été décrites :
·        Analyse esthétique : ligne E de Ricketts, ligne de Steiner.
·        Analyse de Ricketts.
·        Analyse de Sassouni.



Conclusion :
Les analyses céphalométriques ont été faites sur la base d’un échantillon standard qui ne représente pas l’ensemble de la population.
D’autre part il est difficile dans certains cas de bien localiser le point support d’un plan ce qui va fausser le tracé et donc le diagnostic céphalométrique.



















Le diagnostic des anomalies en O.D.F :

Introduction :
Le diagnostic est définit comme étant l’art de connaître, il représente l’identification des anomalies.
La notion du diagnostic renferme plusieurs volets :

Le diagnostic positif :    c’est la reconnaissance des anomalies.
Le diagnostic différentiel :   permet d’éliminer les anomalies qui ressemblent à celles reconnues.
Le diagnostic étiologique : fournit la ou les causes de la déformation.
Le diagnostic synthétique : permet de rassembler les anomalies dans un syndrome.
Exemple : le syndrome de CAUHE P et FIEUX : Dc synthétique
 - une endo-alvéolie supérieure.
 - un articulé croisé unilatéral [M].
 - la ligne médiane au niveau incisif déviée.
 - une latéro-déviation de la mandibule.
 - une déglutition atypique avec position linguale basse.

Le diagnostic des anomalies se fait grâce à plusieurs examens :
L’examen clinique : qui reste l’élément de base pour identifier la dysmorphose.
Les examens complémentaires : tel que l’examen des moulages, la radiographie, examens médicaux, etc.…qui aident l’examen clinique à préciser le type de lésion.
Rappelons que les déformations siégeant au niveau du complexe facial peuvent intéresser :        les bases osseuses et le système alvéolaire dans les 3 sens de l’espace.
Le système dentaire : dans la forme, la dimension, la position, le nombre, l’anomalie de teinte et d’éruption et de formation.

Les anomalies osseuses :

Les anomalies du sens sagittal : ant-post
Il peut s’agir selon la classification de BALLARD soit de la classe //  ou la classe ///  squelettique.

La classe //  squelettique :
Elle est caractérisée par une distoclusie de l’arcade mandibulaire, cette anomalie peut être associée à une perturbation du sens vertical et à des anomalies alvéolaires aggravant ou minimisant l’anomalie squelettique.

1) Signes cliniques :
a) exo buccal :
- un profil convexe.
- si l’anomalie est associée à une proalvéolie supérieure, les incisives supérieures apparaissent en position de repos : classe //  division 1.
- le rempart alvéolaire antérieur paraît projeté en cas de prognathie.
- s’il s’agit d’une rétromandibulie, le sillon labio-mentonnier est accentué, le menton paraît effacé. 


La différence dans le support osseux.

b)      signes endo buccaux :
Signes occlusaux :
- un overjet augmenté.
- une classe 2 au niveau molaire : distoclusie molaire.
- une classe 2 au niveau canine : mésioclusie canine.

c)      signes fonctionnels :
- le chemin de fermeture est droit, si celui-ci est dévié vers l’arrière la classe //  est plutôt fonctionnelle et non vraie.
- la déglutition est souvent atypique : interposition de la langue entre les arcades.
Le traitement est différent :
1- la cause : enlever l’interposition sur le frein.

2)  signes télé radiographiques :
- ANB augmentée avec SNA / pro mand ou SNB \  rétro mand.
- AB augmenté.
- en fonction de la situation verticale FMA est moyenne, augmentée on distingue :
Sur télé radiographie : les deux sont semblables, elle est prise en occlusion centrée (intercuspidation maximale, relation centrée) de la mandibule / maxillaire, la trajectoire est en rétro donc c’est la même position, seul le chemin de fermeture est dévié.
              - classe //  squelettique division 1 = proalvéolie sup.
              - classe //  squelettique division 2 = rétromandibulie sup.

La classe  //  squelettique n’est pas fréquemment isolée, elle peut être associée à une anomalie osseuse dans le sens vertical de type excès ou insuffisance antérieure avec une croissance verticale ou horizontale favorisant ou aggravant l’anomalie initiale qui est la classe // .
En fonction de la gravité de l’anomalie, l’étiologie du type (fonctionnelle ou vraie), en fonction de la direction de la croissance mandibulaire, le pronostic sera favorable, sombre ou réservé.

3)      Etiologies :
a- héréditaire :   transmission par l’un des ascendants direct au delà de la 2ème génération.
b- fonctionnelle : altitude céphalique, une langue de par sa situation basse avec obstruction des voies aériennes supérieures.

Remarque :
Dans la classe  //  on à repéré plus d’un millier de divisions selon J.PHILIP.














La classe  //  division 2 :
Introduction :
Il s’agit d’une distoclusie de l’arcade inférieure associée à une linguo-version des 2 incisives centrales supérieures.
L’énoncé : d’une classe //  division 2 constitue un diagnostic en sol.

Les signes d’une classe  //  division 2 :

a)    Signes cliniques :
- profil plat, concave.
- dimension verticale diminuée.
- linguo-version des 12 et 22 (fréquemment).
- supra clusie incisive (qui à comme conséquence la fragilité du parodonte, l’urgence est de la traiter).
Remarque : il n’y à pas d’urgence en ODF sauf l’articulé inversé et la supra clusie.
- classe //  au niveau molaire.
- classe // au niveau canine.
- espace libre molaire d’inoclusion augmentée.

     b)  Signes téléragiologiques :
- FMA diminué.
- rétro-alvéolie.
- ANB augmenté :  i/f          ASNB    .

    c)  Etiologie :
- hypertonicité labiale.
- transmission héréditaire.























La classe  ///   squelettique :

Définition :
Il s’agit d’une anomalie caractérisée par une mésioclusie de la mandibule par rapport au maxillaire supérieur, la responsabilité étant due soit à la 1ère base, soit à la 2ème, soit aux deux à la fois.

Etiologies :
a)   Causes primaires :
La classe  ///  est généralement d’origine héréditaire sur un mode dominant (promandibulie de la famille des HABSBOURG), le facteur anatomique transmis est la langue par sa situation, sa forme ou sa fonction.

b)   Causes secondaires :
Un proglissement qui se transforme en classe  /// squelettique vraie s’il ne s’est traité précocement.
Une fente labiopalatine entraînant une rétrognathie.

Les formes cliniques :
1)      Promandibulie vraie :
a)      Signes faciaux :
- un profil très concave.
- une procheilie inférieure.
- une progénie : menton en protrusion.
                 b)  Signes occlusaux :
- une classe  ///  molaire et canine (cl // ).
- une occlusion inversée au niveau incisif.
- un chemin de fermeture droit.
                 c)  Signes téléradiographiques :
- SNA normal, SNB augmenté.
- A’B’ négatif.
- le type de croissance peut être moyen, postérieur ou antérieur.
                 d)  Troubles fonctionnels :
- trouble de la mastication.
- déglutition type primaire.

2)      Rétrognathie :
a)      Signes faciaux :
- rétrocheilie supérieure.
- impression de concavité de l’étage moyen.
b)       Signes occlusaux :
- occlusion incisive inversée.
- des rapports de classe  ///  molaire et canine.
c)       Signes téléradiographiques et proglissement :
- SNA \, SNB normal.
- en IM  les symptômes sont les mêmes que la cl ///  vraie, mais en position de repos ces signes disparaissent.
- il y à souvent une proalvéolie inférieure ou et une rétroalvéolie supérieure qui se manifeste pour entraîner ce proglissement.
Les anomalies du sens vertical :

1/ Excès vertical antérieur :
Ou Open bite ou hyperdivergence des bases osseuses.
Ce sont des anomalies caractérisées par un développement vertical important des maxillaires, souvent d’origine héréditaire.
Signes faciaux :
- une DV augmentée.
- une convexité du profil.
- innoclusion labiale.
Signes occlusaux :
Dans les cas graves une béance incisive vraie et totale se manifeste, le pronostic est défavorable : en fin de croissance on fait une chirurgie orthognathique.
Des dysplasies de l’émail : \  de la minéralisation.
ATM perturbée : cracement, douleurs.
 Signes téléradiographiques :
- l’angle FMA très augmenté.
- une rotation postérieure très mentionnée de la mandibule.
 Remarque :
 On peut atténuer ou éviter l’aggravation de l’anomalie verticale mais pas la traiter.

2/ Insuffisance verticale antérieure :
Cette dernière s’associe souvent aux anomalies antéropostérieures, on peut faire face par des appareils orthodontiques.
Signes faciaux :
- une DV diminuée.
- les lèvres longues.
- profil concave dans certains cas.
- affaissement de l’étage moyen qui accentue les sillons.
Signes occlusaux :
- une supraclusie peut s’observer.
- La supraclusie est très néfaste, elle engendre : un blocage de la mandibule, un problème d’occlusion, une lyse osseuse, l’expulsion des dents, troubles d’ATM.
Signes téléradiographiques :
- un FMA \ .
- une rotation antérieure de la mandibule.
Etiologie :
- un manque de stimulation de la musculature orofaciale.

- En cl // : cette insuffisance peut favoriser un rattrapage de la mandibule par rapport au maxillaire, grâce à un appareil d’orthodontie on va libérer la supraclusie : verrouillage incisif, on aura une croissance dans le sens horizontal donc un rattrapage.
- En cl  /// : l’insuffisance aggrave l’anomalie, le pronostic est défavorable on procède à la chirurgie.






Les anomalies squelettiques basales dans le sens transversal :

L’endognathie  :
C’est la plus fréquente c’est une insuffisance de dimension du maxillaire dans le sens transversal.
Du point de vue facial et buccal aucun retentissement esthétique n’est observé.
Le diagnostic différentiel se fait avec :
L’endoalvéolie : caractérisée par une palato-version coronaire des molaires.
L’endognathie : caractérisée par des axes dentaires verticaux.
Signes occlusaux :
- un articulé croisé bilatéral du bloc PM-M jusqu’ aux Can, les Inc sont vestibulés.
- une respiration buccale : langue basse.
- un palais ogival.
Etiologie :
- Fonctionnelle : une respiration buccale ---- langue basse----- non stimulation de la suture intermaxillaire et inter palatine ----- manque de développement du maxillaire dans le sens transversal.
- Congénitale : tel que la fente labio-palatine.
- Héréditaire.

Un enfant avec une respiration buccale présente des signes faciaux tel que : des yeux cernés, une dilatation des narines, une scialorhé.
L’endognathie peut entraîner dans certains cas l’apparition de mal positions, car elle réduit l’espace disponible, ces mal positions peuvent donner lieu à un diagnostic de DDM par macrodontie relative qui n’existe pas, l’arcade est étroite on doit l’élargir pour harmoniser l’ED avec l’EN.

La latérognathie :
C’est une anomalie squelettique qui intéresse un seul coté (en général la mandibule).
Signes faciaux :
- asymétrie d’une hémiface par rapport à son homologue, qui se retrouve aussi en position de repos.
Signes occlusaux :
- une occlusion croisée unilatérale : les axes dentaires étant verticaux.
Le diagnostic différentiel se fait avec la latéro-déviation [d’origine endo-alvéolaire : problème de langue], il est basé sur l’étude du chemin de fermeture :
- latérognathie : chemin droit.
- latéro-déviation : chemin dévié latéralement.
La ligne médiane est déviée aussi bien au repos qu’en fonction.
  Etiologie :  
- d’origine héréditaire.
-       //        congénitale ou traumatique [un condyle qui s’est hyper développé par rapport à l’autre].
- d’origine infectieuse [au niveau du site de croissance].
- la transformation d’une latéro-déviation non traitée en une latérognathie.






Les anomalies alvéolaires :

Les anomalies alvéolaires représentent une perturbation de l’inclinaison des processes alvéolaires où sont logés les organes dentaires, cette perturbation peut se faire dans le sens antéropostérieur transversal, et vertical.
L’anomalie alvéolaire résulte toujours d’un déséquilibre musculaire entre la langue côté intense et la songle labio-palatine côté externe des para fonctions (ex : sussion du pouce) et peuvent être aussi à l’origine de cette anomalie.
L’anomalie alvéolaire est acquise il faut déplacer les dents par la force mécanique et en même temps il faut traiter l’étiologie sinon sa récidive.

1-    Les anomalies du sens antéropostérieur :
a)      La proalvéolie supérieure :
         - Signes faciaux et buccaux :
- une procheilie supérieure.
- une vestibulo-version coronaire avec diastème inter incisif si l’anomalie est exclusive.
- overjet / .
- un profil par fois concave.
- I / F : /
                                Etiologie :
- sussion du pouce.
- pulsion linguale.
- hypotonicité de la lèvre supérieure.

b)     La proalvéolie inférieure :
Signes faciaux :
- une procheilie inférieure qui accentue le sillon labio-mentonier.
 Signes dentaires :
- une vestibulo-version coronaire avec diastème inter incisif si l’anomalie est isolée.
S’il y à des versions associées au diastème et à la procheilie on peut avoir une DDM.
Signes occlusaux :
- un articulé inversé : rétroclusie.
- overjet \ .
- i/m / sup à 93°.
 Etiologie :
- langue basse protrusive et puissante avec hypotonicité de la lèvre inférieure.

L’anomalie alvéolaire est acquise, il faut déplacer les dents par force mécanique et en même temps il faut traiter l’étiologie sinon sa récidive.

La rétro-alvéolie supérieure :
Signes cliniques :
- une palato version des incisives supérieures.
- une rétrocheillie supérieure.
- overjet \  jusqu’à l’articulé inversé.
- Cl /  molaire.
Signes étiologiques :  
- hypertonicité labiale.
Signes téléradiographiques :
- I / F \  < 104°.
La rétro-alvéolie inférieure :
Assez rare, d’une manière isolée.
- une rétrocheillie inférieure.
- overjet /  , i/m \  .
- l’étiologie : sussions de la lèvre inférieure, du pouce ou digitale.

Les anomalies alvéolaires dans le sens transversal :

L’endoalvéolie :
Signes cliniques :  discrets
- un articulé croisé unilatéral.
- une palato version des molaires.
Signes fonctionnels :
- une latérodéviation de la mandibule.
Etiologie :
- une langue basse soit liée à une respiration buccale, soit à une déglutition atypique.
On doit élargir l’arcade en plus d’une rééducation de la langue.

Les anomalies alvéolaires dans le sens vertical :

La supra alvéolie antérieure :
Les signes cliniques sont discrets.
Suivant l’origine de la supra on peut avoir soit un rempart alvéolaire très haut, soit une bipalato et linguo version des incisives.
Signes occlusaux :
- un recouvrement exagéré : supraclusie.
* l’étiologie de la supraclusie : exagération de la croissance verticale, ou une birétroalvéolie, ou une infra alvéolie molaire.

L’infra alvéolie molaire :
Il n’y à pas de signes cliniques.
Signes endo-buccaux :
- /  de l’espace libre molaire d’inoclusion.
Etiologie :
- la langue est intercalée entre les molaires.

L’infra alvéolie incisive :
On à une béance des incisives ou une \  du recouvrement.
Etiologie : sussions du pouce, une langue interposée entre les incisifs.
L’anomalie alvéolaire est toujours d’étiologie fonctionnelle (musculaire au niveau vertical).










Les anomalies dentaires :
Introduction :
Les anomalies dentaires sont de divers types : position, forme, formation, d’éruption, et de volume, de nombre.

Anomalies de forme :
On peut rencontrer des anomalies type :
- incisif en grain de riz.
- incisif en pelle linguale.
- dysplasie d’émail.
On traite par des prothèses.

Anomalies de formation :
a)     Anomalies primitives : pendant l’embryogenèse
*Coalescence : souvent héréditaire qui donne une fusion des deux incisives : central et latéral.
Traitement : on sépare les deux dents, l’émail ne protège plus la dentine on fait une pulpectomie.

* Gémination : un dédoublement géminative (du gène) des dents.
Traitement : on enlève la dent géante et on traite le canal

b)     Anomalies secondaires :
* Dysplasie : liée à des troubles de minéralisation de l’émail.
* Dyschromie : couleur brunâtre : la mère à prit la tétracycline pendant la grossesse.

Anomalies du nombre :
a)     Anomalies par défaut :
* Agénésie : c’est une privation d’organe, donc absence définitive de l’organe
Exemple : incisives latérales, 2ème prémolaire, et les dents de sagesses.
Clinique :
- la persistance de la dent de lait ou d’un diastème sur le site de la dent absente, de part et d’autre de ce site les dents peuvent être en mésio-version.
- le signe pathognomonique : la radiographie panoramique ou rétro alvéolaire confirme l’absence définitive de la dent.
Traitement : si elle est précocement diagnostiquée, on fait une prothèse amovible ou une coronoplastie : enlever la pointe de la canine.

b)     Anomalies par excès :
* Les dents surnuméraires : c’est une forme atypique.
  Mésiodens : les dents en forme de riz entre les deux incisives centrales, avec perturbation de leur alignement.
- un frein inséré très bas entraîne un diastème entre les incisives.
- la radiographie confirme le diagnostic.

L’odontome : c’est une mal position, une perturbation d’alignement surtout au niveau des prémolaires, la radio permet de le confirmer.

* Les dents supplémentaires : la dent ressemble à sa voisine.
A 8 – 9 ans il y à des mal positions liés à un volume dentaire important, au périmètre on compte les dents, on peut trouver une DDM par macrodontie qui n’existe pas.
La dent supplémentaire ressemble à celle qui est réelle, par exemple on compte 5 incisifs qui se ressemblent, et extrait la dent la plus en mal position et qui pose le plus de problème pour pouvoir aligner convenablement les 4 autres dents.

Anomalies de volume :
a)      La DDM : 1 cas sur 2 est liée à l’hérédité croisée

Par microdontie relative :
Assez rare et du point de vue thérapeutique elle n’est pas prise en charge.
- Signes cliniques :
Il y à un diastème inter incisif et inter dentaire.
Une infra alvéolie molaire, et une supraclusie incisive.
Pas de mal positions, le diamètre mésio-distal  \ , la hauteur coronaire \ .
- Signes radiographiques : présence de toutes les dents, pas de dents surnuméraires ou supplémentaires incluses.

- Signes linéaires : analyse de Nance : ED – EN > 0
On fait un diagnostic différentiel :
Si l’enfant à grandit par rapport à son âge et le nombre de dents : on fait appel à l’âge osseux.
Après 6 mois ou 1 année, on remarque un rattrapage entre l’âge dentaire et l’âge osseux.
Parfois l’âge dentaire est en retard par rapport à l’âge osseux et se confond avec une DDM transitoire.

Par macrodontie relative :
Physiologiquement, il y à des diastèmes entre les dents temporaires et selon Bogue :
Si ces diastèmes sont absents vers l’âge de 5ans on prévoie une DDM par macrodontie relative, elle est donc liée à l’âge.
A 7ans :l’incisif central sera en vestibulo position avec une récession gingivale.
A 7 – 8 ans il n’y à pas assez de place, les incisives latérales vont venir soit en linguo ou en palato position et un articulé inversé.
A 9 ans la 1ère prémolaire peut se trouver expulsé de l’arcade soit du coté palatin ou vestibulaire.
La 2ème prémolaire peut être aussi expulsée ou incluse au niveau de l’arcade.
A 11 ans la canine va se trouver en vestibulo position ou plus rarement en palato position.
A 12 ans la 2ème molaire sera en mésio-version coronaire.
La dent de sagesse peut être soit incluse soit enclavée.
Lorsqu’il y à éruption d’une dent permanente il y aura expulsion de la dent temporaire, mais dans la DDM : l’éruption des incisives centrales vont expulser les incisives latérales temporaires et occuper l’espace des 4 incisives.
Dans certains cas les incisives latérales ne sont pas alignées verticalement et expulsent les canines temporaires donnant lieu ainsi à un alignement incisif avec des axes disto-versés ressemblant à un éventail ou à un bouquet de fleures : c’est le signe de Quintero.

- Signes radiologiques :
La 13 et 23 se trouvent en mésio-version sur la panoramique.
L’axe de la canine inférieure se trouve projeté dans la symphyse sur la téléradiographie : DDM projetée au niveau incisif.
DDS en disto version.
Le signe pathognomonique de la DDM par macrodontie relative postérieure :
Si malgré l’éminence de l’éruption de la 2ème molaire permanente son axe est toujours distoversé par rapport à la 1ère molaire, on dit qu’il y à une DDM par macrodontie relative à symptomatologie postérieure.
En général quand il n’y à pas de DDM l’axe de la molaire commence à se paralléliser par rapport à la voisine une année avant son éruption, ceci est appelé : marche d’escalier    D-V

- Signes linéaires :
Analyse de Nance : ED – EN < 0 ou (-).
- Le diagnostic différentiel se pose avec : La DDM transitoire où l’âge osseux est en retard par rapport à l’âge dentaire (la radio de poigné le confirme).

Dysharmonie dento-dentaire :
Asynchronisme entre le volume dentaire de l’arcade supérieure et le volume de l’arcade inférieure.
Indice de Bolton.



































Les traitements en O.D.F :

Introduction :
Avant d’aborder le plan de traitement il convient de faire :
- l’interrogatoire.
- l’examen clinique.
- les examens complémentaires.
- Le diagnostic : positif, différentiel, étiologique, synthétique.
- prendre en charge le motif de la consultation.
Exemples :
- le prothésiste l’à envoyé pour redresser l’axe de la dent afin de la paralléliser à la voisine pour faire un bridge.
- pour les anomalies verticales : la DV /  on nr peut traiter que chirurgicalement, il faut éviter l’aggravation.

Il faut définir les objectifs à atteindre selon le cas pour ne pas avoir des déceptions, et on à :
Les objectifs principaux :
- objectif esthétique : profil convenable, alignement dentaire, harmonie des étages.
- objectifs occlusaux : Cl / molaire, overjet et overbite convenable, Cl / canine.
- stabilité du cas à long terme.
Les objectifs secondaires :
- faciliter un traitement prothétique ou parodontal.

La thérapeutique :
Face aux anomalies du système maxillo-facial, il existe plusieurs méthodes :
- La thérapeutique mécanique.
-             //              fonctionnelle.
-            //               chirurgicale (majeure et mineure).

La thérapeutique mécanique :
Elle vise à corriger des anomalies par la délivrance de forces artificielles, celle-ci est soit amovible soit fixe.

La thérapeutique amovible :
Les moyens d’action sont supportés par une plaque mobile confectionnée en résine auto ou en résine à cuisson, elle devra avoir une épaisseur de 2mm et avoir des bords arrondis, sa surface sera lisse et bien polie, elle est indiquée surtout pour le haut.
La plaque palatine doit être échancrée au niveau de la région rétro incisive pour espérer le déplacement des dents.
Cette plaque sera retenue par des crochets :
1-     crochet d’ADAMS :
Il est utilisé quand la hauteur coronaire est importante et le bras rétentif ne touche pas la face distale, alors que les boucles : mésiale et distale interproximales qui touchent (forces de frottement).
2-     Crochet de JAKSON.
3-     Crochet simple.
4-     Crochet cavalier ou boucle.
5-     Crochet ou rompe de SCHWARTZ.  
Plus on met de crochet, plus on assure la rétention, il faut plus de 4.
La rétention est également assurée par la surface d’appuie du palais plus elle est large.
Moyens d’action :
L’arc vestibulaire :
 

                                                           Boucle de compensation

Il est indiqué en cas de proalvéolie avec diastèmes, avec une boucle de compensation au niveau canine, et chaque 3 semaines on ferme la boucle, les incisifs vont reculer pour réduire le surplomb, cette force mécanique va permettre également une rééducation de la langue pour éviter les récidives donc une modification du comportement linguale (sur les papilles incisives).

Le déplacement des dents est possible grâce à la propriété élastique que possède le fil orthodontique n°= 0,7 – 0,6, et plus on rajoute le diamètre plus l’élasticité sera moindre, et si ce fil est oxydé ou trompé ou chauffé il perd son élasticité.

* Les moyens d’action de la thérapeutique amovible s’appliquent sur un point de la surface coronaire à distance du centre de gravité de la dent (l’hypomoclion) : il résulte des mouvements de version coronaire.
* La thérapeutique amovible est indiquée que dans les mal positions en version.
* Pour espérer que la force crée par le moyens d’action puisse être efficace il faudra qu’il y est suffisamment de place sur l’arcade pour loger correctement les dents en version.
* Dans le cas d’articulé inversé il faudra rajouter une surface de sur élévation au niveau molaire pour libérer l’occlusion au niveau incisif.
Exp : incisif latéral en palato version avec articulé inversé
On utilise une plaque en résine avec des moyens de rétentions pour libérer l’occlusion                              avec une gouttière en résine au niveau molaire de sur élévation.
Effets :                       
- lingoversion.
- égression.
Indications :
- des mal positions en versions.
- suffisamment de place sur l’arcade.
- libérer l’occlusion.
- un fil élastique.
Contres indications :
- lorsque la proalvéolie est associée à une supraclusie.
- en cas d’absence de diastèmes.
La variante de l’arc vestibulaire est l’élastique accroché de canine en canine avec un crochet cavalier, cet élastique aura une force décomposée ingréssante et rétractante du coté palatin.
Avec une boule en composite on va forcer l’élastique sous le boucle, on aura une diminution de la supraclusie.

Comment se fait le déplacement :
* Du point de vue histologique :
Si on ne respecte pas les effets biologiques on aura une agression du parodonte : expulsion.
Le déplacement dentaire est assuré grâce à l’existence du desmodonte.
Si la dent est ankylosée et on à a faire un implant, le déplacement ne va pas se faire quelque soit le moyen utilisé.


Remarque :
 Si on veut utiliser un arc vestibulaire, et qu’il y à une buté incisive ou un manque de place : la force utiliser peut entraîner une lyse alvéolaire et donc une mobilité dentaire aboutissant à la perte de la dent surtout si la force est exagérée.

La force utilisée en thérapeutique orthodontique doit être optimale (ne dépasse le seuil minimal et n’atteigne pas l’intensité requise), si la force est exagérée d’emblée il y aura une phase de hyalinisation qui sera crée donc absence de déplacement dentaire, cet aspect hyalin apparaît lorsqu’il y à uniquement des fibres, les vaisseaux sont écrasés.

Le déplacement de la dent à la suite d’une force est d’abord mécanique ensuite histologique :
Trinome de Denevreze : RS > RM + FM           RM – FM < RS.
- RS : résistance stabile = le support, crochets de rétention + la surface d’appuie de la plaque en résine.
- RM : résistance mobile = les dents à déplacer.
- FM : la force motrice = c’est la force délivrée par le moyen d’action.
Il faut que : RS > RM + FM pour espérer un déplacement des dents en mal position sans qu’il y est une force parasite qui va dans le sens opposé du déplacement (déplacement de la dent sans qu’il y est un déplacement de la surface d’appuie).


FM > RM

Le ressort de Schwartz : 0,6 mm
Indication :
En cas de rétroalvéolie ou palato version de 2 ou de plusieurs dents.  


Le ressort mésialeur ou distaleur :
Indiqué pour distaler ou mésialer des dents en version : M-V ou D-V.
Exp : disto version avec diastème, il faut que le fil soit du coté distal, et projeter la queue de rétention vers l’objet final du déplacement.
Spire d’activation échancrée vis-à-vis de la plaque en résine.




Si on à besoin d’un déplacement plus important, il faudra augmenter le champ d’action : le diamètre de la spire donc la longueur du fil.

                 Déplacement                                  pas de déplacement



En cas de diastèmes avec des axes dentaires divergents : mésio version des dents, le ressort est contre indiqué.


Le ressort vestibulaire : 0,6 mm                                        
Il est indiqué pour vestibuler une dent.
Le rétracteur de la canine : 0,7mm
Il est indiqué en cas de DDM avec mésio version coronaire de la canine qui est en vestibulo-position, avec extraction des prémolaires.
Il ne permet que des mouvements de versions.
Il faut que la surface d’appuie et les moyens de rétentions                                                                        soit supérieurs.
FM : le rétracteur.  RM : la canine.  RS : la 2ème PM et la surface d’appuie.
Il arrive que cette indication ne soit plus valable en cas d’une force mésialisante.



Si le problème est distal lié au desmodonte on peut traiter à 10 ans, 20 ans et même à 30 ans.
Si c’est un problème de croissance on va l’orienter en bon sens jusqu’au pic pubertaire.
En cas d’axe vertical ou de disto version de la canine le rétracteur est contre indiqué.

Le vérin :
A action antéropostérieure :
Il est indiqué en cas de rétroalvéolie incisive sup, la plaque palatine doit être au contact des 2/3 des faces palatines des incisives.
                                                                             Résine

            Elément métallique avec pertuis

L’activation du vérin va se faire tous les 4 jours jusqu’à obtention d’un surplomb correct.

A action transversale :
Il est indiqué en cas d’endoalvéolie.



La plaque doit arriver jusqu’aux faces palatines des prémolaires et molaires, et une sur élévation doit se faire si la relation occlusale est profonde au niveau molaire.



Les moyens passifs accessoires :
La logette linguale : rempart en résine pour favoriser la rééducation neuromusculaire.
La grille anti langue :
La gouttière de surélévation.

La thérapeutique fonctionnelle :
Il s’agit d’une thérapeutique visant la correction des déformation par l’utilisation ou la modification des forces naturelles du système facial : la croissance, les muscles, la force éruptive.
Elle est indiquée en cas d’anomalies d’étiologie fonctionnelles tel que :
- la Cl //  division 1= manque de stimulation des muscle (pulsion linguale) : on fait une rééducation neuromusculaire.
- La déglutition atypique avec pulsion palatine : Cl // , on utilise la force musculaire et la croissance va suivre.
- L’infra alvéolie molaire liée à l’interposition de la langue freinant l’éruption de la dent : on supprime le frein pour avoir l’éruption de la dent et la disparition de l’infra alvéolie.
Thérapeutique fonctionnelle par appareil :
Le propulseur d’ANDRESEN :
Indiqué : en Cl // division 1 avec une dimension verticale moyenne ou diminuée, sans DDM :
L’âge optimal 9 – 11ans dentaire mixte.
Son mode d’action se fait de la façon suivante :

Au niveau musculaire : L’aspect bio mécanique :
Le propulseur des muscles conditionné par la présence de l’appareil qui oblige la mandibule à se propulser en vue d’harmoniser sa position par rapport au maxillaire.
Il faut l’utiliser surtout la nuit car la croissance est plus importante en nocturne.

Au niveau cérébral : L’aspect neurophysiologique :
Après une année, on enlève l’activateur et on remarque que la mandibule est resté propulsée donc il y a eu le changement de l’image motrice dans le cerveau sur la nouvelle position et qui commande le chemin de fermeture (pas de récédive).

La rééducation neuromusculaire :
Elle est indiquée en cas de proalvéolie ou endoalvéolie, à l’âge de 9 – 12 ans.

La myothérapie :

Remarques :
Dans la thérapeutique amovible :
En cas de disto-palato-rotation axiale :
On va utiliser un couple de forces : une force du coté palatin.
et une force du coté vestibulaire afin de redresser l’axe de la dent.

Dans la thérapeutique fonctionnelle :
En cas de déglutition atypique avec pulsion linguale : on fait une rééducation neuromusculaire

                                                                                                La logette linguale permet de bloquer                      
                                                                                                           La langue
                           La plaque

                                                                                                 La cage à langue avec un fil de 0,6

En cas de supraclusie :
Il faut d’abord une rééducation de la langue.
Traiter les étiologies :
- l’infra alvéolie molaire : mère en place une gouttière en résine de surélévation au niveau molaire.
- une bi rétro alvéolie : i / I /  on traite par une vestibulo-version.
- l’excès vertical : ingression des dents par une thérapeutique fixe.

En cas de pro alvéolie inférieure avec diastème :
On utilise l’arc vestibulaire mais c’est insuffisant, on utilise une gouttière de surélévation car il y à une buté incisive, et on traite l’étiologie pour ne pas avoir de récidives : l’interposition de la langue.
En cas de Cl // avec croissance horizontale :
On traite par la thérapeutique fonctionnelle, et par la thérapeutique fixe en fin de croissance.
Sommaire des cours :

- Introduction à l’O.D.F.
- Terminologie orthodontique.

- L’étude de l’occlusion dentaire : statique et dynamique.
                         * Occlusion incisive.
                         * Occlusion canine.
                         * Occlusion molaire.

- L’examen clinique en O.D.F.
                        * L’interrogatoire.
                        * Examen endo-buccal.
                        * Examen exo-buccal.
                        * Examen fonctionnel.

- Les examens complémentaires.
                        * Etude des photographies.
                        * Etude des moulages.
                        * Analyse de Nance.
                        * La téléradiographie et analyse céphalométrique.

- Le diagnostic des anomalies en O.D.F.
                             * Anomalies squelettiques.
- dans le sens sagittal : Cl // division 1, Cl // division 2, Cl /// squelettiques.
- dans le sens vertical : excès vertical ant, insuffisance verticale ant.
- dans le sens transversal : l’endognathie, la latérognathie.
                             * Anomalies alvéolaires.
- dans le sens sagittal : la proalvéolie sup et inf, la rétroalvéolie sup et inf.
- dans le sens transversal :l’endoalvéolie.
- dans le sens vertical : la supra alvéolie ant, l’infra alvéolie molaire et incisive.
                             * Anomalies dentaires.
- anomalies de forme.
- anomalies de formation : primitives (coalescence, gémination).
                                      Secondaires (dysplasie, dyschromie).
- anomalies du nombre : par défaut (agénésie), par excès (les dents supplémentaires, et surnuméraires).
- anomalies de volume : DDM par micro et macro dontie relative.
- la dysharmonie dento-dentaire.

- Le traitement en O.D.F.
     * La thérapeutique mécanique :
- l’arc vestibulaire.                                - Le ressort de schwartz.
-le ressort mésialeur et le distaleur.        – Le vestibuleur.
- le rétracteur de la canine.                    – Le verrin.
     * La thérapeutique fonctionnelle : l’appareil d’ANDRESEN.
     * La rééducation neuromusculaire.

1 commentaires:

  • 11 mars 2020 à 07:34

    Mon nom est aspirateur, ma fille de 18 ans, Tricia a été diagnostiquée d'herpès il y a 3 ans. depuis lors, nous allons d'un hôpital à l'autre. Nous avons essayé toutes sortes de pilules, mais tous les efforts pour se débarrasser du virus étaient vains. Les cloques ont réapparu après quelques mois. Ma fille utilisait des comprimés d'acyclovir 200 mg. 2 comprimés toutes les 6 heures et crème de fusitine 15 grammes. et H5 POT. Le permanganate avec de l'eau doit être appliqué 2 fois par jour mais tous ne montrent toujours aucun résultat. J'étais donc sur Internet il y a quelques mois, à la recherche de tout autre moyen de sauver mon enfant unique. à ce moment-là, je suis tombé sur un commentaire sur le traitement à base de plantes dr imoloa et j'ai décidé de l'essayer. Je l'ai contacté et il a préparé des herbes et me les a envoyées avec des directives sur la façon d'utiliser les herbes via le service de messagerie DHL. ma fille l'a utilisé comme dirigé dr imoloa et en moins de 14 jours, ma fille a retrouvé sa santé .. Vous devez contacter le Dr imoloa aujourd'hui directement sur son adresse e-mail pour tout type de problème de santé; lupus, ulcère de la bouche, cancer de la bouche, douleurs corporelles, fièvre, hépatite ABC, syphilis, diarrhée, VIH / sida, maladie de Huntington, acné au dos, insuffisance rénale chronique, maladie addison, douleur chronique, maladie de Crohn, fibrose kystique, fibromyalgie, inflammatoire Maladie intestinale, mycose des ongles, maladie de Lyme, maladie de Celia, lymphome, dépression majeure, mélanome malin, manie, mélorhéostose, maladie de Ménière, mucopolysaccharidose, sclérose en plaques, dystrophie musculaire, polyarthrite rhumatoïde, maladie d'Alzheimer, maladie de Parkison, cancer vaginal, épilepsie Troubles anxieux, maladies auto-immunes, maux de dos, entorse dorsale, trouble bipolaire, tumeur cérébrale, maligne, bruxisme, boulimie, maladie du disque cervical, maladies cardiovasculaires, néoplasmes, maladies respiratoires chroniques, troubles mentaux et comportementaux, fibrose kystique, hypertension, diabète, asthme , Médiateur auto-immun inflammatoire arthrite. maladie rénale chronique, maladie articulaire inflammatoire, impuissance, spectre d'alcool féta, trouble dysthymique, eczéma, tuberculose, syndrome de fatigue chronique, constipation, maladie inflammatoire de l'intestin. et beaucoup plus; contactez-le sur email- drimolaherbalmademedicine@gmail.com./ également sur whatssap- + 2347081986098.

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